Une campagne du centre hubertine auclert
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Une campagne du centre hubertine auclert
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L'inceste c'est quoi ?
L’inceste, c’est quand quelqu’un de ta famille a des relations sexuelles avec toi (attouchements, caresses et ou pénétration des parties intimes – bouche, seins, fesses, sexe). Ce n’est pas une situation normale.
L’inceste est interdit par la loi
Les violences sexuelles, agressions et viols dans la famille sont punis par la loi. Si tu es mineur·e au moment des faits, ton agresseur·e risque une peine plus lourde aux yeux de la justice.Depuis 2021, l’inceste est spécifiquement puni par la loi :
L’agression sexuelle incestueuse est punie de dix ans d'emprisonnement et de 150 000 € d'amende
Le viol incestueux est puni de vingt de prison.
Si tu avais moins de 15 ans au moment des faits, tu peux porter plainte jusqu’à tes 48 ans en cas de viols, et jusqu'à tes 38 ans en cas d’agressions sexuelles.
le tabou de l'inceste et son ampleur
Au moins une personne sur dix est ou a été victime d’inceste en France.
C’est une violence qui s’inscrit dans les rapports de domination d’âge et de genre. Les filles ont plus de risque d'être victimes.
Les victimes ne sont jamais responsables. Le coupable c’est l’agresseur : père, oncle, frère, grand-père, cousin.
L’inceste n’est pas de l’amour. C’est le fait qu’une personne de la famille (le plus souvent un homme adulte) utilise un·e enfant comme objet sexuel et lui fasse subir un écrasement physique et psychologique.
Le tabou de l’inceste, c’est de maintenir le silence autour de faits graves, qui sont des violences sexuelles.
Si tu es concerné·e, tu n’es pas seul·e pour faire face à ce que tu vis
Si tu te sens en danger dans ta famille, tu peux trouver de l’aide. Des personnes sont là pour t’aider par téléphone et par tchat.
POUR MIEUX COMPRENDRE L'INCESTE
Voici quelques ressources qui peuvent également t'aider
Si tu te poses des questions sur ce que tu vis dans ta famille, tu peux consulter cette rubrique du site www.commentonsaime.fr
Charlotte Pudlowski décrypte l’inceste en six épisodes, à travers de nombreux témoignages et interviews.
Le film « Les Chatouilles »
Andréa Bescond, elle-même victime de violences sexuelles dans le cadre familial, retrace son histoire dans son film.
Le livre autobiographique « La familia grande »
Camille Kouchner raconte l’inceste qu’a vécu son frère dans son adolescence, et la mécanique du silence qui s’est installée dans sa famille.
- PROFESSIONNEL·LES DE L'ÉDUCATION, VOUS AVEZ UN RÔLE À JOUERContre l'inceste, votre rôle compte pour comprendre, repérer et protéger vos élèves face à des situations de violences sexuelles.
REPÉRER
Quels sont les signes d’alerte ?
De manière générale, tout changement brutal dans le comportement de l’élève, ou toute régression dans son développement doit attirer l’attention sur d’éventuelles violences sexuelles.
Les signaux d’alerte sont multiples. Il faut veiller à prendre en compte un faisceau de signaux, et non des signaux isolés :
• Émotions traumatiques : pensées suicidaires ; dégoût de soi ; angoisse ; pertes de mémoire ; sentiment d’étrangeté vis-à-vis de soi-même ou des autres ; hypervigilance ; envie de tuer ou torturer
• Comportements addictifs : trouble alimentaire ; hypersexualité ou comportement sexuel à risque
• Comportements autodestructeurs : sport extrême ; scarifications ; tentatives de suicide ; consommation extrême d’alcool et de drogues
• Conflits récurrents
• Quête systématique d’affection envers les adultes ou évitement.Comment rompre le silence ?
Une victime de violences sexuelles, et en particulier de violences incestueuses peut éprouver de grandes difficultés à parler de ce qu’elle vit:
• Parce que l’agresseur lui impose le silence, par un chantage affectif et des menaces de représailles qui mettent la victime sous emprise ;
• Du fait d’un sentiment de honte et de culpabilité si fort qu'il empêche de parler.Le plus efficace pour identifier ces situations est encore de poser la question en toute bienveillance. C’est aux adultes d’aborder le sujet et de montrer qu’ils/elles sont à même d’écouter et d’apporter de l’aide.
Questions simples pour ouvrir le dialogue
« Est-ce que quelqu’un dans ta famille :
t’a déjà fait du mal ?
t’a déjà demandé de faire des choses qui te mettent mal à l’aise avec ton corps, ou avec le sien ?
a déjà touché des parties intimes de ton corps ou imposé des gestes ? »
Comment accueillir la parole de l'élève ?
Il est difficile de savoir comment réagir face au récit de faits d’une extrême brutalité, d’autant plus quand on y est pas préparé·e. On peut même avoir tendance à minimiser ou à nier les faits.
Quelques phrases très simples pour accueillir la parole d’un·e élève qui subit des violences sexuelles :
« Je te crois »
car la parole des victimes est sans cesse remise en question.
« Tu as bien fait de m'en parler »
car les victimes subissent un fort sentiment de honte et ont besoin d'être rassurées et soutenues.
« Ce n'est pas toi le/la coupable, c'est lui »
car les victimes se sentent généralement responsables de ce qui arrive, et culpabilisent de ne pas avoir pu réagir.
« La loi l'interdit / c'est un crime »
car ces violences ne sont ni normales ni excusables, y compris s'il s'agit d'un membre de la famille.
« Je peux t'aider pour aller mieux » / « On peut trouver ensemble de l'aide »
SAVOIR ÉCOUTER
L'important est d’écouter l’élève : lui donner le temps de s’exprimer, ne pas juger ses paroles. Le récit peut être difficile à livrer comme à entendre, et la mémoire des événements peut être floue.
Maîtriser ses émotions : face à la révélation de l’inceste, on peut vivre un moment de sidération et de bouleversement. C'est normal, mais la victime ne doit pas avoir à gérer les émotions de son interlocuteur·rice en plus des siennes.
Ne pas mener l’enquête : la personne à qui l’élève se confie n’a pas à rechercher des preuves mais elle est essentielle pour l’accompagner dans les démarches de mise en protection et de signalement des faits. Il est important d’accueillir la parole de l'élève telle quelle, sans la remettre en question.
Laisser le temps à l’élève d’en parler et le/la soutenir dans la durée : l’emprise de l’agresseur est d’autant plus forte lorsqu’il fait partie de la famille de l’élève. Il ou elle peut ainsi avoir peur des conséquences que peut entraîner la révélation de la situation d’inceste.
DÉCULPABILISER L'ÉLÈVE
Les victimes peuvent rester prises depuis l’enfance dans la rhétorique de l’agresseur, qui varie autour :
du secret (« n’en parle à personne »)
de la dépréciation de soi (« tu ne vaux rien » ; « il n’y a que moi qui peut t’aimer »)
de la culpabilisation (« regarde ce que tu me fais faire » ; « c’est de ta faute »)
de l’amour (« je t’aime trop »)
Il est important de rappeler à l’élève que :
Si l’agresseur est adulte, il est responsable de ses actes ;
Si l’agresseur est un autre enfant ou adolescent, cela ne diminue pas la gravité des faits ;
L’inceste n’est pas de l’amour mais bien un crime.
L'élève n'est pas seul·e. Il existe des ressources pour l'aider : lui indiquer quelles sont les personnes de confiance dans ou à l’extérieur de l’établissement ; voir la carte ressource de la campagne #IncesteParlonsEn.
POSER SYSTÉMATIQUEMENT LA QUESTION A L’ENSEMBLE DES ÉLÈVES
Le dépistage systématique permet de repérer des cas d’inceste au plus tôt, et d’ainsi mieux protéger les jeunes victimes.
En début et au cours de l'année, n’hésitez pas à trouver des occasions pour interroger individuellement vos élèves sur d'éventuelles violences vécues dans la famille. Par exemple dans les fiches de renseignement remplies à la rentrée : « est-ce qu’une situation personnelle te met-elle mal à l’aise, génère-t-elle une souffrance ? ».
DÉconstruire les idÉes reçues
Quelques préjugés forts qui empêchent de protéger les victimes d'inceste
« Ca ne me regarde pas, ça relève de la vie privée de l’élève »
FAUX - L’inceste est interdit par la loi. Les violences sexuelles qui se déroulent dans le cadre familial ne relèvent pas du privé et doivent être dénoncées. En tant que personnel éducatif, vous devez alerter sur toute situation où vous avez des doutes ou des craintes quant à la sécurité de l’enfant au sein de sa famille.
« L'inceste ne concerne que les familles à problème »
FAUX - L’inceste est présent partout, concerne toutes les catégories sociales. Par ailleurs, il n’y a pas de profil type d’agresseurs. Ce sont des personnes banales que tout le monde côtoie, et qui ne sont pas nécessairement atteintes d’une pathologie psychiatrique. L’inceste, c’est le fait qu’un adulte (le plus souvent un homme) utilise une enfant (le plus souvent une fille) comme objet sexuel, et cherche ainsi à la dominer. L’inceste peut aussi impliquer un agresseur mineur (un frère, cousin …), avec les mêmes mécanismes de domination qu’avec un agresseur adulte.
« L’inceste peut être de l'amour »
FAUX - L’agresseur manipule souvent sa victime par du chantage affectif en laissant penser que l’inceste serait une manifestation d’amour. Jouer sur la proximité affective relève de la stratégie de l’agresseur pour maintenir le contrôle sur sa victime. La stratégie s’opère également en instaurant un climat de peur et d’insécurité, en isolant la victime, en l’humiliant, en inversant la culpabilité, ou encore en mettant en place l’impunité de l’agresseur. Face au mécanisme mis à l’œuvre consciemment, le ou la mineure ne peut pas consentir aux violences incestueuses. Les conséquences de l'inceste sont lourdes et les victimes les subissent tout au long de leur vie, peu importe l’âge au moment des violences. L’inceste est réprimé par la loi pénale.
Écouter l'épisode 5 du podcast Ou peut-être une nuit pour en savoir plus« L’élève n’a jamais rien dit ou a réagi violemment quand j’ai essayé de lui en parler. C’est qu’il ne s’est rien passé »
FAUX - Sortir du silence est extrêmement difficile pour les jeunes victimes, qui peuvent notamment craindre de briser la cellule familiale en révélant les faits. Il faut laisser du temps à l’adolescent·e pour révéler les faits. La révélation peut par ailleurs venir par petits bouts. Indiquez à votre élève que vous êtes là pour lui ou elle à tout moment, donnez-lui les ressources pour trouver de l'aide, indiquez-lui les personnes ressources de l’établissement (infirmier ou infirmière scolaire), proposez-lui un nouvel entretien avec vous ou une autre personne lorsqu’il ou elle en sentira le besoin.
« J’ai du mal à croire ce que l’élève me raconte »
Face à la révélation d'une telle violence, il est difficile de savoir comment réagir, et on préfère souvent la nier. Pour autant, votre rôle est de recevoir la parole de l’élève et de signaler au moindre doute. Vous n’avez pas à mener l’enquête de toute façon.
Si la parole de l’élève est floue, décousue, cela est la conséquences des violences subies, de ne pas savoir en parler et/ou de n’avoir pas reçu d’écoute de son entourage.
« J’ai peur d’être manipulé·e par le parent protecteur / la mère de l’élève »
Dans le cadre d'une séparation des parents, un doute émerge parfois chez les professionnel·les sur la validité de la parole de l’enfant et/ou de son parent protecteur (très souvent la mère) qui alerte sur des situations d’inceste. Ce doute est fondé sur de fausses croyances : croire que la mère fait part de fausses allégations pour perturber le processus de séparation. Il est important de ne pas juger la situation qui est dénoncée. Il convient de signaler les faits qui sont portés à votre connaissance. Le travail d’enquête sera fait par les professionnel·les compétent·es.
Voir le premier avis de la commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIIVISE).
Souvent le silence est maintenu par peur de détruire la stabilité familiale. Or si l’inceste a eu lieu, la famille ne protège déjà plus le(s) enfant(s) et continue de soutenir l’agresseur.
SIGNALER L'INCESTE
Un doute sur la sécurité d'un·e enfant au sein de sa famille ? Signalez ! Le signalement n'est pas une option mais une obligation légale (art.40 du code de procédure pénale pour les fonctionnaires, art. 434-3 du code de procédure pénale pour les citoyen·nes, et art. 223-6.)
Quelle procédure suivre en cas de révélation ?
En tant que professionnel·les de l’éducation, dénoncer une situation d’inceste est une obligation légale. Dès qu'un·e élève a confié à un membre de l'Education nationale des faits dont il/elle affirme avoir été victime, il appartient à l’institution d'aviser en urgence par téléphone la CRIP (Cellule départementale de recueil des informations préoccupantes) et, dans les situations d’extrême gravité nécessitant une protection immédiate, de signaler directement auprès du ou de la Procureure de la République (article 40 du code pénal). Il est recommandé de ne pas prévenir les membres de la famille dans un premier temps, même si les faits concernent un frère et sa sœur par exemple.
La démarche de signalement n’en est pas moins difficile, étant donnée la nature des faits qui impliquent un·e proche de la victime. Il est important de ne pas rester seul·e et d’être accompagné·e. Chaque Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale (DSDEN) a son protocole qui précise les modalités de saisine et de transmission des informations au sein des établissements.
Il peut arriver que le ou la mineur·e nie ce qu’il lui est arrivé, même après avoir révélé les agressions, notamment en présence d’une personne en position d’autorité. Malgré cela, il est important de poursuivre le signalement. La personne qui signale ne peut en aucun cas être poursuivie en recours pour excès de pouvoir.
Enfin, il est nécessaire de prévoir un soutien dans la durée pour l’élève, en fonction de ses besoins, avec l’appui des personnels sociaux de l’établissement et à l’extérieur.
Comment rédiger une information préoccupante ?
Nos recommandations :
Se faire accompagner par le/la chef·fe d’établissement en premier lieu et échanger en interne avec les personnels sociaux ou de santé.
Appeler la Cellule départementale de recueil des informations préoccupantes (CRIP) pour connaître précisément le protocole, qui peut varier d’un département à un autre, afin que les services des conseils départementaux puissent mettre en place une évaluation et d’éventuelles mesures de protection
Rédiger un signalement qui sera analysé pour déterminer l’ouverture d’une enquête.
Quelques conseils pour la rédaction :
Nommer les faits qui peuvent être judiciarisés
Rester le ou la plus objectif·ve possible. Décrire ce que l’élève vous a dit, sans émettre d’hypothèses ou de suppositions. Privilégier l’usage du conditionnel
Être le/la plus précis·e possible
Pour être accompagné·e dans la rédaction d’une information préoccupante (IP), vous pouvez contacter la CRIP de votre département, le 119 ou le tchat www.commentonsaime.fr.TROUVER DE L'AIDE
Pour trouver une écoute sécurisée et gratuite auprès de professionnel·les spécialisées,
également pour trouver de l'aide en tant que professionnel·le de l'éducation, proche ou témoin de violences sexuelles sur mineur·e
119
24/7, gratuit, confidentiel et invisible sur les factures
Numéro national dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger ou en risque de l'être
Les appels des enfants et adolescent·es sont traités en priorité
Joignable également par tchat sur www.allo119.gouv.fr
0 800 05 95 95
du lundi au vendredi de 10h à 19h
Ligne d'écoute anonyme du Collectif Féministe Contre le Viol (CFCV) animée depuis plus de trente ans.
du lundi au samedi de 10h à 21h
Tchat d'écoute anonyme destiné aux 15-25 ans sur les violences dans les relations amoureuses, avec des écoutant·es également formé·es aux questions d'inceste.
Animé par l'association En avant toute(s).
Tchat 24/7 avec des policiers et policières formé·es aux questions de violences sexistes et sexuelles
Tu peux déposer plainte dans un commissariat ou envoyer un courrier au/à la Procureure de la République. Le tchat peut te conseiller dans ces démarches.
En cas d'urgence, appeler le 17 ou envoyer un SMS au 114
SE FORMER EN TANT QUE PERSONNEL ÉDUCATIF ET ENSEIGNANT
AUX QUESTIONS DE SEXUALITÉ ET DE VIOLENCES SEXUELLES
La lutte contre les violences sexistes et sexuelles et le travail en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes font partie intégrante des missions de l’Éducation nationale. Il est primordial de travailler ces questions de manière transversale, via les entrées disciplinaires et au sein de tous les aspects de la vie de l’établissement.
En avant toute(s)
L'association anime le tchat d'écoute commentonsaime.fr à destination des 15-25 ans. L'équipe intervient aussi auprès des professionnel·les pour mieux détecter les violences, mieux réagir, et mieux orienter les personnes concernées.
Le Planning Familial
(en Île-de-France)
01 47 00 26 87
Pour plus d'informations sur les formations, voir le site www.planning-familial.org
Collectif féministe contre le viol (CFCV)
01 45 82 73 00,
de 9h à 13hDepuis 1985 le CFCV forme professionnel·les et militantes à la prise en charge des victimes de viols et violences sexuelles.
Voir le site du CFCV, onglet formations
Centre Hubertine Auclert
(en Île-de-France)
01 84 74 13 80
Centre francilien de ressources et de formations pour l'égalité femmes-hommes
SENSIBILISER LES JEUNES (EN ÎLE-DE-FRANCE)
Pour animer des séances d’éducation à la sexualité incluant la prévention des violences sexuelles y compris dans la famille, et pour aider les élèves à se protéger et à analyser les situations, des associations proposent des interventions.
Le Planning Familial
(en Île-de-France)01 47 00 26 87
Le Planning familial anime des sensibilisations auprès des jeunes. Voir le site www.planning-familial.org
Collectif féministe contre le viol (CFCV)
01 45 82 73 00,
de 9h à 13hLe CFCV anime des sensibilisations auprès des jeunes.
Voir le site du CFCV, onglet formations
En avant toute(s)
L' équipe de formatrices professionnelles intervient dans les collèges, lycées, universités, associations ou tout autres structures qui accueillent les jeunes, pour aider à déconstruire les stéréotypes sexistes, en créant un espace bienveillant de discussions autour des questions d’inégalités, de relations saines et de violences de genre.
- commander LE KIT DE LA CAMPAGNE #IncesteParlonsen(en île-de-france uniquement)Les établissements scolaires franciliens peuvent commander gratuitement et en quantités variables un kit de 4 affiches, un guide pour les personnels éducatifs et enseignants et des cartes ressources pour les élèves, sur le site du Centre Hubertine Auclert.
POUR ALLER PLUS LOIN
Mieux comprendre les mécanismes d'inceste et de violences sexuelles sur mineur·es
Charlotte Bienaimé, Arte, 2021
Et si on se parlait ? Le petit livre pour aider
les enfants à parler de tout, sans tabou ! 11 ans et +Andréa Bescond et Mathieu Tucker, Harper Collins, 2020
Sandrine Apers, association Le Monde à travers un Regard
Le berceau des dominations - Anthropologie de l'inceste
Dorothée Dussy, Poche, 2021 (2013)
Claire Scodellaro, Alice Debauche, Amélie Charruault, The Conversation, 5 février 2021
Centre Hubertine Auclert, 2021
APPELS À TÉMOIGNAGES DE VICTIMES D'INCESTE
Enquête de la Commission Indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIIVISE)
Vous avez été victime de violences sexuelles pendant votre enfance ?
Une personne de votre entourage a été victime de violences sexuelles pendant son enfance ?La CIIVISE recueille vos témoignages pour construire une politique publique de protection
des enfants.Du lundi au vendredi de 10h à 19h, vous pouvez appeler le 0 805 802 804*
D’outre-mer, vous pouvez aussi appeler le 0 800 100 811*
*Appel anonyme et gratuit
Enquête de Femmes pour le Dire Femmes pour Agir (FDFA)
L'objectif de FDFA est de dresser un état des lieux sur les violences incestueuses dont peuvent être victimes les personnes handicapées, au travers d’une étude qualitative et quantitative.
L'enquête s’adresse aux personnes en situation de handicap ayant été victimes d’inceste, ou à leurs proches, souhaitant contribuer à la recherche sur ce sujet.
- Pour lutter contre les violences sexuelles, nous pouvons collectivement les sortir du silence qui les perpétue.
contre l'inceste, parlons-en pour agir
Participez à la discussion collective sur Instagram et Tiktok avec le hashtag #IncesteParlonsEn.Retrouvez également le filtre instagram « Inceste parlons-en ».
A propos
Le Centre Hubertine Auclert est le centre francilien de ressources dédié à l'égalité femmes-hommes.
Cette campagne a été réalisée avec l'agence We are together.
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